Élever un enfant n’est pas un exercice facile d’autant plus que cette situation doit durer de longues années. En plus du temps, il faut mobiliser des ressources financières qui permettront de garantir son épanouissement. Tout cela correspond à de lourdes dépenses qui ne font qu’augmenter au fur et à mesure qu’il grandit. Mais vous n’avez pas à supporter tout seul les charges de l’enfant. Il faut donc avoir recours à un avocat pour éviter tout conflit dans la définition de la pension alimentaire.
Le montant de la pension alimentaire
Solliciter les services d’un avocat pour fixer la somme de la pension alimentaire diminue les risques de conflits. Le parent qui a la garde de l’enfant garantit en partie son épanouissement physique et moral. Il use de son temps et de son argent à entretenir l’enfant. Il a donc le droit d’exiger un apport de la part de l’autre parent. Ce dédommagement s’appelle passion alimentaire.
Généralement, la pension est définie de commun accord par les deux parents. Cependant, il arrive que certains ne veuillent pas aborder le sujet par crainte de se mettre en colère. Le problème est donc quelque peu ignoré et chacun décide de laisser le travail à un avocat. Le choix est d’autant plus judicieux que l’évaluation du montant de la pension alimentaire reste complexe. Il faut considérer les besoins de l’enfant et la capacité financière de chaque parent.
Il est à rappeler que même dans une situation de garde alternée, une pension peut être nécessaire. C’est notamment le cas lorsqu’il subsiste un grand écart de revenus entre les deux parents.
Révision du montant de la pension alimentaire
Bien que l’apport financier soit déjà fixé, le parent peut solliciter une diminution à cause d’une baisse de ses revenus. Mais il s’agit d’une opération particulièrement difficile autant pour une réduction que pour une augmentation de la pension alimentaire. Le juge ne prendra la requête au sérieux que s’il constate l’apparition de faits nouveaux.
Celui qui demande l’augmentation de la pension ne peut se baser sur une hausse des revenus de son ex-conjoint. De même, la personne qui souhaite un allègement ne doit pas se focaliser sur l’amélioration des conditions de l’autre. L’un ou l’autre doit arriver à prouver en quoi sa propre situation ne lui permet plus d’honorer convenablement ses engagements. Cependant, le juge estime que l’enfant n’a pas à souffrir des choix de vie du parent qui verse la pension.